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08 février 2017

Le garçon qui courait – François-Guillaume Lorrain

Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien ! ;)

On se retrouve pour ma chronique sur Le garçon qui courait, paru aux éditions Sarbacane :)


Auteur : François-Guillaume Lorrain
Nombre de pages : 224
Prix : 15,50€
Editions : Sarbacane
Collection : Exprim’
Sortie : 4 janvier 2017

Résumé

COURIR POUR SURVIVRE
POUR COMBATTRE
POUR RÉSISTER

"Quand Kee-Chung courait, il n'y avait plus de Japonais. Sous ses foulées, la terre redevenait coréenne. Il traçait de nouvelles frontières."

D'après l'incroyable et bouleversante histoire vraie de Sohn Kee-Chung, le premier Coréen à avoir remporté l'épreuve du marathon aux J.O. de Berlin, en 1936 – alors que la Corée, annexée par le Japon, n'existait plus.


Mon ptit com’s


Un grand merci aux éditions Sarbacane ainsi qu’à Théophile pour cette lecture !

            Ce qui m’a surtout intéressée, en découvrant ce roman, c’est qu’il est inspiré d’une histoire vraie. Qu’il raconte une histoire vraie, même.

            La culture asiatique en général ne m’intéresse pas vraiment, allez savoir pourquoi. Du coup, je ne suis pas très au fait de ce qu’il se passe ou de ce qu’il s’est passé dans les pays comme le Japon ou la Corée. C’est pourquoi ce livre a été doublement intéressant pour moi.

            Nous suivons donc Sohn Kee-Chung, un jeune coréen, lors des années ou la Corée, annexée par le Japon, n’existait plus. Alors qu’il est jeune, son frère se rebelle contre les japonais, et il se découvre un talent inouï pour la course.

            Non seulement j’ai appris énormément concernant la Corée et le Japon, mais hors des pays asiatiques, on a un contexte historique extrêmement intéressant. En effet, les Jeux Olympiques auxquels Sohn Kee-Chung participe se déroulent en 1936, alors que Hitler est arrivé au pouvoir depuis 3 ans en Allemagne. Les JO sont organisés à Berlin, justement.

            On suit Kee-Chung du début à la fin de sa vie. Cela commence alors qu’il doit avoir autour de 6-7 ans, et nous lisons son histoire jusqu’à sa mort, en 2002. On peut donc suivre son évolution de manière très précise, découvrir ses pensées, les actes ou moments qui ont des conséquences sur ses choix et sa vie.

            Je tire mon chapeau à François-Guillaume Lorrain, l’auteur, pour tout le travail effectué dans ce roman. Non seulement il nous apprend de nombreux faits historiques, mais il arrive également à nous faire entrer dans la tête de cet homme d’une manière incroyable. J’avais l’impression d’être avec Kee-Chung en permanence, de courir avec lui.

            Il me faut évidemment vous parler des Jeux Olympiques auxquels Kee-Chung participe. Ce moment, mon Dieu ! J’étais tellement prise par l’histoire, je ne pouvais tout simplement pas reposer le roman. L’ambiance était haletante, stressante, et j’avais vraiment l’impression d’être Kee-Chung, de participer au marathon des JO avec lui.

            Vous l’avez compris, Le garçon qui courait est criant de réalisme. Cela se sent que c’est une histoire vraie, et les détails sont tellement nombreux que je n’arrêtais pas de me demander comment l’auteur avait fait. Ça doit être le fruit d’un travail très important.

            De plus, les différents personnages sont vraiment intéressants. Kee-Chung est entouré de plusieurs personnes ; sa famille, bien sûr, mais également Hee-Won, une jeune fille éprise de Kee-Chung. Un autre personnage m’ayant beaucoup plu et touchée n’est autre qu’un vieil homme que croise notre protagoniste dans sa jeunesse. Mais également, j’ai énormément apprécié l’instituteur du jeune homme.

            Ainsi, chaque personnage a sa place. Ils sonnent juste, et on s’attache à eux très facilement et rapidement. Chacun d’entre eux a un caractère bien particulier, une utilité particulière, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais.

            L’intrigue, également, est menée à la perfection. Il n’y a pas de temps mort, et l’action est dosée parfaitement. Les moments doux alternent avec les moments forts, que ce soit en action ou en suspense, bien que les deux aillent souvent de paire.

            Le garçon qui courait a été une magnifique surprise. Je ne m’attendais vraiment pas à autant apprécier ce roman ! Pour moi, qui n’est intéressée ni par la culture asiatique ni par le sport, ce livre m’a totalement conquise !

            Si le sujet ne fait ne serait-ce que titiller votre curiosité, laissez-vous tenter. Il est extrêmement bien écrit, et vous apprendra de nombreux éléments sur la Corée, le Japon, et la course en général.

EN CONCLUSION, Le garçon qui courait est une magnifique surprise qui m’a totalement conquise !
Les détails, les personnages ainsi que la plume de l’auteur sont tellement géniaux que notre lecture passe très vite.
Bref, vous l’avez compris, il ne vous reste plus qu’à vous laisser tenter par ce roman qui vous ravira à coup sûr.


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L'avis de ma partenaire BFF :
Livre non lu.

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L'avez-vous lu ? Vous tente-t-il ? :)

Des bisous,
Léa

6 commentaires :

  1. Malheureusement, le thème ne m'attire pas vraiment. Après ton avis est tellement positif que je vais peut-être quand même garder un oeil dessus^^

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    1. C'est un style particulier, c'est sûr ^^ Mais c'est hyper intéressant !

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  2. Je suis en train de le le lire et pour l'instant, j'ai lu 64 pages et ça me plait. J'ai hâte d'en savoir plus sur la vie de Kee-Chung.

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  3. Il ne me tente pas trop pour le thème, mais je pense que si tu as aimé pourquoi pas 😘

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