Pretty dead girls – Monica Murphy

Hello à tous,

On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle chronique ! Il s'agit de mon avis sur Pretty dead girls comme vous l'avez vu au titre de l'article.

Sachez qu'avec les vacances (bon, il ne me reste que l'oral de français à passer...) j'ai déjà pu reprendre la lecture d'un rythme bien plus soutenu, donc vous risquez d'avoir pas mal de chroniques ! Mais également des articles que je prévois :)

Titre original (anglais) : Pretty dead girls

Autrice : Monica Murphy

Nombre de pages : 461

Prix : 15€

Éditions : Lumen

Sortie : 14 juin 2018

Lu en : français

Résumé

Belles à tomber. 

Parfaites en tout point. 

Sauvagement assassinées.

Leur corps est apprêté avec méticulosité, disposé dans une position bien particulière. Leurs visages, parfaitement maquillés, sont tournés selon l'angle le plus flatteur, leurs vêtements coûteux brossés et défroissés. Seul leur cou ouvert d'une oreille à l'autre vient démentir ce tableau idyllique. Seul leur regard vide trahit la vérité : elles sont mortes et bien mortes. 

Les filles les plus populaires du campus sont tuées les unes après les autres et la reine de la promotion, Penelope Malone, présidente du club qui les réunit, est terrifiée à l'idée d'être la prochaine sur la liste. La seule issue, pour elle ? Fouiner un peu, chercher qui peut bien être ce tueur en série qui menace la tranquillité de cette petite ville côtière de Californie, un havre de paix habité par certaines des plus grandes fortunes du pays. Ses soupçons se portent d'abord sur Cass Vicenti, d'autant qu'il était étrangement proche de certaines des victimes malgré son statut de nerd de service. Mais échapper au tueur va demander à la jeune fille de se faire beaucoup, beaucoup plus maligne qu'elle ne le pensait... 

Belles à tomber. Parfaites en tout point. Sauvagement assassinées. Le meurtrier ne sera satisfait que quand toute l'aristocratie qui règne sur le lycée sera passée au fil du couteau – à commencer par Penelope. Et le coupable est plus près d'elle qu'elle ne le croit ! Monica Murphy joue avec les nerfs de la jeunesse dorée californienne dans ce thriller parfaitement ficelé.

English comment

I wanted to read this book because it is of a genre I really like, but at the end I was a bit disappointed. I don’t know, I guess I expected more of it. I didn’t get attached to the characters and I found the killer from the beginning, so it highly contributed to my final impression of course. But it was still a nice reading, despite some negative points.

Mon ptit com's

J’ai une affection particulière pour les romans YA-thriller, alors forcément vous vous doutez bien que je ne pouvais pas passer à côté de celui-ci. Et j’adore toujours mener l’enquête en même temps que les personnages !

Pour avoir refermé le livre il y a quelques minutes à peine, je dois dire que… je m’attendais à plus. À plus de suspense, plus de personnages attachants ? C’est un tout, à vrai dire. Cependant, comme vous pouvez le constater à ma note, j’ai tout de même pas mal apprécié ma lecture, même s’il lui manquait des éléments pour qu’elle dépasse le stade d’une simple « bonne lecture ».

Malgré tout, Pretty dead girls est une lecture très prenante – je l’ai lu en une journée. Il a ce petit côté glauque et dérangeant qui fait que j’avais du mal à le lâcher. 

On est d’ailleurs tout de suite plongé dans cette ambiance car le roman s’ouvre sur le point de vue du tueur… Celui-ci réapparaît à quelques reprises pendant notre lecture, à fréquence très bien dosée je trouve.

J’ai eu beau apprécier ma lecture et être plongée dans l’intrigue, j’ai trouvé qu’il y avait parfois des longueurs. Vous savez, le genre de longueur pendant laquelle vous lisez le roman mais avec l’esprit ailleurs, parce que le passage que vous lisez n’est pas passionnant. Cela n’enlevait rien à l’ambiance pesante, certes, mais c’est plutôt dommage puisque notre intérêt (auparavant piqué au vif) retombe alors.

Attardons-nous maintenant sur les personnages, qui ont beaucoup influé sur mon avis. J’aime découvrir des personnages hauts en couleur, avec une personnalité bien définie qui permet de s’attacher à eux. Ce ne sont pas toujours les héros, ni même ceux auxquels on s’attendait, mais ils permettent d’égayer notre lecture. Ici, j’ai été assez déçue. J’ai trouvé qu’aucun personnage ne sortait du lot, ayant une personnalité vraiment bien affirmée. Je n’ai été charmée ni par Pénélope, ni par ses amies ou même par le mystérieux Cass Vicenti.

Ensuite, je m’attendais plus à suivre une enquête. Je l’ai peut-être mal interprété, mais lorsque je lis dans le résumé : « Elle n’a donc d’autre choix que de se lancer sur les traces du tueur en série », je m’attends à ça. Or, ce n’est pas du tout le cas. Pénélope a ses soupçons, elle soupçonne certaines personnes, mais on ne la voit jamais en train de mener sa petite enquête. J’ai trouvé ça plutôt dommage, puisque c’est un aspect qui me faisait beaucoup envie.

Ce n’est qu’un autre petit détail, mais on nous parle également dans le résumé d’une mise en scène des meurtres, ce qui soutient également le titre (en plus des filles assassinées). Cependant, je pense que je n’ai vu mentionné cet élément qu’à une seule reprise, lors du point de vue du tueur. Je me demande du coup pourquoi on y accorde autant d’importance dans le résumé.

Enfin, parlons de la fameuse révélation quant au tueur. Non, je ne spoile rien bien sûr ! Je veux juste vous faire part de mon ressenti quant à cela. J’avais deviné l’identité depuis le début, donc forcément je n’ai pas été surprise. Cependant, rassurez-vous : ce n’est pas plus évident que ça. Je trouve que l’autrice laisse tout de même quelques indices mais il est certain qu’il faut porter attention aux détails durant votre lecture, auquel cas vous passerez à côté.

EN CONCLUSION, Pretty dead girls était une bonne lecture, mais sans plus. Il me manquait pas mal d’éléments pour qu’elle soit meilleure, tels que des personnages attachants, moins de longueur, et une enquête à suivre.

Définitivement pas le meilleur roman du genre, mais une lecture sympathique tout de même.

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L'avez-vous lu ? Vous tente-t-il ? :)

Des bisous,

Léa