Bonjour à tous !
Eh non, je ne suis pas morte ! Après une super première journée au SLPJ, j'ai été reboostée pour reprendre le blog, donc me voici avec une chronique fraîchement écrite !
Je suis donc de retour avec de nombreuses chroniques qui vous attendent... ;)
Auteure : Anne Lanoë
Nombre de pages : 253
Prix : 15,90€
Editions : Fleurus
Collection : Lire en grand
Sortie : 13 octobre 2017
Résumé
Paris, septembre 1933, Dora Alekseivna Vassilieva, 18 ans, fille d’émigrés russes, rencontre Jean Doucet, drôle et hâbleur, alors qu’elle s’apprête à faire couper et à vendre ses cheveux chez un coiffeur perruquier de la rue saint-Honoré. Elle veut acheter un appareil photo et concrétiser son rêve : devenir photographe-reporter.
Dora, dont la famille a été en partie ruinée par la Révolution russe, est contrainte par sa mère de se marier avec un lointain cousin fortuné Dimitri Vodianov, tuberculeux. Ce dernier, qui se sait très malade et probablement condamné, lui promet qu’il ne lui imposera rien. Il partira après leur mariage dans un sanatorium en Suisse. Le mariage est célébré en janvier 1934 et Dimitri part peu de temps après. Seule à Paris, Dora revoit Jean durant la manifestation du 6 février 1934. Ils parlent politique, photographie, journalisme et marchent toute la nuit dans Paris.
Dora a le cœur déchiré entre Dimitri et Jean. Qui choisir dans cette tourmente, quand les ligues fascistes sèment la terreur, quand l’Europe sombre dans la haine et que le front populaire promet des lendemains qui chantent ?
Mon ptit com’s
Je dois
avouer que si j’ai voulu lire ce roman, c’est surtout pour le métier de
photographe de Dora et par curiosité pour cette époque qu’autre chose. Je n’ai
jamais été spécialement attirée par les années 30, mais je me suis dit que ça
pouvait être intéressant de lire un roman tel que celui-ci qui pourrait me
donner des informations en plus mais également me donner de l’intérêt pour
cette période.
Que dire ?
J’ai été assez déçue par ce roman, pour tout avouer. La couverture était
extrêmement prometteuse ainsi que les critiques que j’avais entendues, mais il
n’a pas réussi à me convaincre. Peut-être est-ce dû à mon manque d’intérêt pour
cette période ? Toujours est-il que je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire
ou à m’attacher aux personnages.
Nous
découvrons donc Dora, une jeune fille russe vivant à Paris avec sa mère et son
frère. Par manque d’argent, elle finit par épouser un lointain cousin – russe
également – atteint de la tuberculose. Elle va cependant rencontrer un jeune kiosquier
de Paris, et son cœur va balancer entre les deux…
Le roman
alterne vraiment bien le côté historique avec le côté romancé, mais aucun de
ces deux aspects ne m’a plu. Je dois tout de même avouer que les faits sont
particulièrement bien relatés et que tout fan de cette période de l’histoire de
France sera conquis par l’affluence de détails et l’immersion historique.
Parlons
maintenant de la romance. Je ne m’attendais honnêtement pas à ce qu’elle prenne
une place aussi importante dans le livre. Elle m’a fait tellement soupirer, ce
que je trouve très dommage. C’est un triangle amoureux que j’ai trouvé
totalement horripilant, entre Dora qui ne sait pas se décider, Dimitri qui est
bien trop gentil et Jean qui ne sait sur quel pied danser.
De plus,
les dialogues entre ces personnages sont particulièrement niais, et m’ont fait
lever les yeux au ciel plus d’une fois. Alors était-ce dans le but de coller au
plus près avec la mentalité des gens à cette époque ? Pour la question des
relations, de la fidélité dans un couple, je suis tout à fait d’accord. Mais je
ne suis pas certaine que les dialogues aient besoin d’être niais pour autant.
L’écriture
de l’auteure est belle, simple, mais l’utilisation des phrases exclamatives a
été trop abusive à mon goût. Je ne sais pas pourquoi, c’est un problème
personnel de ponctuation qui m’agace pas mal, et qui a un peu donc gâché mon
appréciation de la plume de l’auteure.
Passons
aux personnages ! Je pensais beaucoup apprécier Dora, mais ça n’a
finalement pas été tellement le cas. Elle m’est restée antipathique pendant ma
lecture, car nos tempéraments sont vraiment opposés et je n’ai pas réussi à
comprendre ses choix.
Je pense
que le personnage qui m’a le plus séduite est à ma grande surprise Dimitri, le
lointain cousin qu’épouse Dora. J’ai beaucoup aimé sa distinction et son
caractère patient et doux.
Pour terminer,
je me dois de vous parler de la fin. Je me demandais comment allait bien
pouvoir se terminer ce triangle amoureux qui m’insupportait, et je lisais sans
vraiment faire plus attention. Puis j’ai tourné la page, et c’était fini.
Tout ça
pour vous faire comprendre que j’ai trouvé la fin vraiment brusque, et terminée
de manière abrupte. J’avais un goût d’inachevé. Et surtout, je ne terminais pas
sur un meilleur sentiment, après quelque chose d’extraordinaire.
Sachez
que je n’ai pas du tout détesté ce livre, non, mais c’était une lecture moyenne.
J’ai trouvé intéressant de découvrir des faits historiques comme si nous y
étions, de pouvoir s’imaginer vivre à cette époque, et également d’avoir
quelques détails techniques liés à la photographie. Mais j’attendais plus pour
pouvoir qualifier Des lendemains qui
chantent de « bonne lecture ».
EN CONCLUSON, Des lendemains qui chantent n’a
malheureusement pas réussi à me convaincre, malgré les bons espoirs que je
plaçais en lui.
La romance prenait
une place importante, avec un triangle amoureux qui m’a pas mal agacée, et le
fond historique ne m’intéressait pas plus que ça – mais c’est tout à fait personnel.
C’est si bien décrit que vous ne pourrez qu’aimer si vous vous y intéressez !
+++++++++++++++++++++++++++++++++
L'avez-vous lu ? Vous tente-t-il ? :)
Des bisous,
Léa